34
A
h, cette persillade, cette tomatemozzarella
basilic, ce saumon aromatisé à l’aneth, ce
couscous à la coriandre, cet agneau à la
menthe ! Avouez que vous en salivez… Ces plaisirs
gustatifs, c’est aux Jardins d’Oron, une exploitation
sise à 650 m d’altitude dans la Haute-Broye que
vous les devez. Rémy Estoppey aurait rêvé d’être
sportif, mais le jeune colosse a obéi à son père qui
lui destinait son exploitation créée en 1977. Formé
à l’Ecole d’horticulture de Lullier dans le canton
de Genève, il a acquis toutes les connaissances
nécessaires à la reprise du domaine.
Il règne aujourd’hui en maître sur ses 20000
m
2
de tunnels et de pleine terre qui voient grandir
6 mois par an d’avril à octobre les herbes folles qui
font chavirer nos papilles. Les aromates produits
ici se retrouvent sur les étals de Migros Vaud et
Valais, chez les primeurs et bien évidemment
dans les cuisines d’Eldora.
«Dans les années sep-
tante, personnes ne proposait autre chose que
du persil et de la ciboulette. Les nouvelles herbes
se sont frayé peu à peu un chemin à la faveur
de la démocratisation des voyages »
, commente
Rémy Estoppey.
Une vie
C’est à Oron-la-Ville que sont
cultivées les herbes aromatiques
consommées dans les restaurants
d’Eldora. Rencontre avec un
passionné qui est en train
de reconvertir une partie
de son exploitation en bio.
dans les herbes
Rémy Estoppey, patron des Jardins d’Oron
PASSION
